Michael LANDON - Philippe ROUSSEAU

"Toutes les séries télévisées que j'ai produites ont exprimé les choses en lesquelles je crois le plus profondément. Je crois en la famille, je crois en la vérité entre les gens, je crois au pouvoir de l'amour." Michael Landon (1936-1991).

Michael Landon, de son vrai nom Eugène Orowitz, fut scénariste, script, producteur, réalisateur et acteur. Cette grande polyvalence témoigne de sa tendance à vouloir tout contrôler. Comme acteur de cinéma, il se vit attribuer le rôle principal, notamment dans I was a teenager werewolf , God's Little Acre, Father Murphy, La légende de Tom Dooley, ou encore La solitude du coureur de fond. Le titre de son film It's good to be alive résonne comme un écho de son grand appétit de vivre. Malgré toutes ces prestations, il ne figure pas au dictionnaire des acteurs de cinéma. Pourtant, le succès répété de ses séries et l'engouement qu'il suscita pour certains de ses films, le situent bien au-delà d'un acteur de seconde zone. Le temps réparera cette injustice, nous en sommes convaincus.

Très talentueux, il se révéla être aussi un sportif de haut niveau, puisqu'il fut un champion du lancer de javelot, réussissant à établir un nouveau record des Etats-Unis, ce qui lui valut d'être sélectionné pour les Jeux Olympiques !

Dans Les Routes du Paradis, Michael Landon incarne un ange dénommé Jonathan Smith venu en mission sur cette terre pour aider les humains qui en ont le plus besoin. Il est épaulé dans sa tâche par un ancien policier, Mark Gordon (Victor French). Michael Landon profite de son statut protégé de cinéaste pour mettre le doigt sur les racines profondes des problèmes les plus sensibles de l'être humain et explorer l'essence de son environnement social et de son système politique. S'il s'attaque jusqu'aux décisions des hommes politiques, il le fait avec ce courage qui inspire et qui donne bon sens et clarté à son discours et de l'impact à son message.

C'est une promesse faite à Dieu à la suite d'un grave accident de sa fille Cheryl, à l'agonie à l'hôpital de Tucson, qui fut le moteur de son implication profonde. Michael Landon s'exprime en ces termes : "Cheryl finit par se réveiller. Elle me dit des choses que je lui avais dites. Et je parlai à Dieu. Je promis à Dieu que s'il la laissait vivre, je ferais quelque chose d'utile, qui rendrait le monde meilleur, parce que j'y avais vécu. Cheryl vécut et, depuis lors, je me suis efforcé de tenir ma promesse".

Assurément, le monde a beaucoup perdu le jour où Michael Landon nous a quittés. Fait rare dans le monde des acteurs, il a joué pendant trente-quatre ans (1957-1991) sans discontinuer, et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Voilà une performance qui mérite pour le moins un site de gratitude

Important : la rédaction de ce site est en préparation depuis des années. Une collection des Routes du Paradis des Editions Atlas vient de sortir en parution hebdomadaire, et nous en sommes très heureux. Afin de dissiper tout malentendu possible, il n'y a aucun lien entre l'élaboration de ce site et cette nouvelle collection. Preuve en est que bien des extraits de ce site sont des extraits d'épisodes qui, à ce jour,(8 mai 2008) ne sont pas encore en vente.

Ce site devait être initialement consacré au message légué par Michael Landon dans ses séries "La petite Maison dans la Prairie" et "Les Routes du Paradis".
Faute de place, nous restreindrons le sujet de ce site aux "Routes du Paradis".

Le fond du message de Michael Landon ne varie pas. Ses séries expriment la confiance entre les gens, la foi en Dieu, la solidarité familiale et l'amour. Elles demeurent des oeuvres qui ne vieillissent pas. Michael Landon nous lègue là un trésor monumental.

LE CHANT DU DAUPHIN

NE PLEUREZ PAS SUR MOI

Ne pleurez pas sur moi
Car j'ai vécu,
J'ai nagé avec les dauphins magiques
En apesanteur sous la mer

Ne pleurez pas sur moi
Car j'ai donné.
J'ai joint mes mains
A celles de mon prochain
Afin de quitter la Terre
Telle que je l'ai trouvée.
Ne pleurez pas sur moi.

Ne pleurez pas sur moi,
Car j'ai aimé et été aimée
Par des parents, des frères et des soeurs
Par tous ceux que j'ai aimés
Et qui me l'ont rendu
Car je n'ai pas connu d'étranger,
Seulement des amis.
Ne pleurez pas sur moi

Quand vous sentez
L'écume de l'océan sur votre visage,
Je suis présente
Quand votre coeur bat plus vite
Que le mouvement gracieux du dauphin,
Je suis présente.
Quand vous réussissez
A toucher le coeur d'un autre
Ainsi que je touche le visage de Dieu,
Je suis présente

Surtout, ne pleurez pas sur moi,
Je ne suis pas partie.

"Le Chant du Dauphin", 2è partie

"Je n'ai plus du tout peur, tu sais. Je sais que c'est incroyable, mais quand j'ai nagé avec Max (le dauphin), il m'a parlé. Pas avec des mots. C'était quelque chose d'étrange, quelque chose de magnifique. J'arrivais à sentir ses pensées. Il m'a fait comprendre que la vie ne s'arrête pas, qu'elle ne s'arrête jamais".

Pourquoi est-ce que mes concitoyens n'ont plus de fierté ?

C'est parce que les politiciens vous demandent de voter, mais pas de vous prendre en main.

On vous donne les bonnes nouvelles, mais pas les mauvaises. On vous dorlote, mais on ne vous laisse jamais la parole. On ne vous demande jamais le moindre effort.

On me conseille de dire ce qui vous plaît. On ne m'a jamais conseillé de vous dire la vérité.

Si ce pays est le pays de la liberté et de l'égalité, pourquoi avons-nous un groupe de pression différent pour chaque région, pour chaque race, pour les vieux, et même pour les chiens et les chats ?

Ce n'est pas comme ça qu'on pourra rassembler les gens pour travailler ensemble.

Mais les professionnels de la communication sont au pouvoir, et eux, ils savent...Ils savent les promesses qu'il faut faire aux différents groupes. Et c'est vrai, on les écoute. Et, bien sûr, on gagne les élections !

Et qui se soucie alors de tenir les promesses après les élections ? Mais ce n'est pas la peine, voyons, les gens ont tellement l'habitude des promesses vides, qu'ils ne font même plus attention à ces promesses.

Mais si la politique est aux mains des publicitaires, c'est votre faute !

Si vous voulez plaire aux hommes, tapez dans un ballon, plaire aux femmes, embrassez un bébé. Et surtout, surtout, ne suez pas, ça se voit à l'écran, et ça fait très mauvais effet.

Mais si je suis le maire de cette ville, je vous préviens que moi, je vais suer, je vais être en nage, parce que c'est un boulot difficile. Et vous aussi, il faudra mettre la main à la pâte, si vous voulez être fier de la ville dans laquelle vous vivez.

Mais je crois que le jeu en vaut la chandelle. Je veux redevenir fier de ma ville. On ne voit plus les gens se battre contre l'injustice ou venir en aide aux plus défavorisés. Nous devons soulager la pauvreté, nous devons élever nos enfants, nous devons garder notre ville propre.

Mais ce n'est pas à moi de vous promettre tout ça, même si on me dit que pour gagner, il faut faire des promesses, parce que ça ne dépend pas de moi, ça dépend de vous tous.

Cette ville est à nous tous. C'est à nous de nous battre, pour une fois, tous ensemble !

("Les Routes du Paradis", "Le fils prodigue")

La Terre, c'est votre vie !

Je ne vais pas vous parler de proposition de loi, ni de politique, parce que c'est plus important que ça.

L'autre jour, j'ai dit à ma petite soeur que ce monde n'est plus le mien, parce que je m'en vais bientôt. Trop tôt. Et j'ai terriblement peur. Je ne devrais pas, je sais bien.

Je n'ai pas eu peur pendant quelque temps. J'étais furieuse, et c'était beaucoup plus facile comme ça, parce que j'ai peur. Alors, j'essaie de penser à toutes les choses que j'aime, comme la chanson, et je pense au coucher du soleil, et au vent dans mes cheveux, à l'odeur qu'on peut sentir le matin quand il n'y a pas de pollution, quand on peut sentir les arbres et la terre, quand on peut sentir la vie, rien que la vie, et la mer, qui a engendré la vie, la vie de notre planète.

C'est d'elle que nous venons tous, et je sais ce que c'est de se sentir couler, de savoir qu'on va mourir. Je sais ce que c'est d'avoir à dire au revoir à toutes les beautés de la Terre. Je le sais parce que je suis en train de mourir, mais pas vous.

C'est votre monde. Et celui de ma soeur. Et celui de mon petit frère. Alors, je vous demande, à vous tous qui m'écoutez, de chérir la vie de toutes vos forces. Parce que vous ignorez tous combien c'est affreux de savoir, quoiqu'il arrive, qu'on va la perdre.

On détruit chaque jour une partie de la Terre de façon inconsidérée. Chacun vit dans un petit monde à part, avec pour seule préoccupation ce qui est le meilleur pour lui-même :"Il faut d'abord que je gagne de l'argent, on verra plus tard". C'est ça.

Une espèce est en voie de disparition ? Et alors ! "Moi, ça va, merci. Je fais vivre ma famille". Mais qu'est-ce qu'il lui restera, à votre famille, lorsqu'il n'y aura plus de dauphin, de condor dans le ciel, et que les océans seront morts, et que la couche d'ozone sera détruite ? C'est ça que vous voulez laisser à votre famille ?

Je n'ai pas fait de testament, car je n'ai rien à laisser à qui que ce soit, sauf ma chambre à ma petite soeur, qui me l'a déjà demandée.

Alors, ce que je vous lègue, c'est la planète Terre. Ce que je vous lègue, à tous, ce sont la terre, les ciels, et les mers, ainsi que tous les paradis et toutes les créatures existantes que Dieu a créées. Ce que je vous lègue, c'est la vie. Et j'espère, au nom de Dieu, qui en est le Créateur, que vous n'allez pas la gâcher. C'est ce que vous avez de plus précieux.

C'est votre vie.

("Les Routes du Paradis", épisode "Le chant du dauphin")

Nous ne sommes pas des robots

Je n'arrive pas à comprendre ma réaction. Quand Earl est venu jouer, je me suis dit : "ça va bien marcher, tout va bien se passer". Et je lui ai même donné le "truc". J'ai regardé Libby, et j'ai voulu jouer les gros bras.
- Oui, quand j'ai vu ce qui s'est passé aujourd'hui, j'avoue avoir été déçu.
- Oh, je ne te blâme pas...
- Une minute, laisse-moi finir. Je t'ai dit que j'avais été déçu. Ensuite, je me suis demandé quel droit j'avais de te juger. On juge trop vite les gens, et tu me l'as souvent prouvé. Est-ce qu'on n'a pas tous le droit de commettre des erreurs, même les anges ?
- Non. En fait, il m'a envoyé ici pour aider les gens, pas pour avoir des états d'âme.
-Ah oui, tu as peut-être raison. Le Patron ne veut surtout pas d'un homme qui soit jaloux et qui tombe amoureux. Après tout, ce n'est pas ici qu'on se conduit en être humain. Est-ce que tu as pensé à ça, Jonathan ? Tu le sais, le Patron a fait son choix. Il aurait pu choisir d'envoyer plein de gentils petits robots. Mais Il ne l'a pas fait. Ouais, peut-être que c'est bien pour toi. Peut-être que le Patron voulait que tu éprouves ces sentiments pour ne pas les oublier. Peut-être que tomber amoureux de Libby, c'étaient tes vacances. C'était, en quelque sorte, un cours qui te rafraîchissait la mémoire. Tu n'es qu'un ange, Jonathan, tu n'es pas Dieu...
- J'avais oublié que c'était si dur, de tomber amoureux.
- Ouais, je sais.
- Comment vais-je m'en sortir, Marc ?
- Tu trouveras un moyen. Ca ne va pas être facile pour toi, mais tu trouveras un moyen...

("Les Routes du Paradis",)

Il y a du bon quelque part

"La meilleure amie au monde que vous ayez, c'est vous.
Si vous vous détestez, les gens auront beau vous aider, vous passerez à côté du bonheur."
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"Vous savez que c'est très bien de vivre à son rythme, de prendre le temps de voir ces choses qu'on ne prend jamais le temps de voir."
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"S'ils l'ont abandonné parce qu'ils ont pensé que c'était mieux pour lui, il s'agit d'un acte d'amour."

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"Toutes les séries télévisées que j'ai produites ont exprimé les choses en lesquelles je crois le plus profondément. Je crois en la famille, je crois en la vérité entre les gens, je crois au pouvoir de l'amour." ML
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"Aussi bien qu'il soit, un centre ne remplacera jamais ni un père, ni une mère." ML
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"On se moque trop de lui pour qu'il soit complètement mauvais." ML
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- "Mais pourquoi les gens s'intéressent-ils donc plus aux animaux qu'à leurs grands-parents ?"
- "C'est parce qu'ils se contrefichent d'eux -mêmes !"
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- "Vous avez vu Sinclair ?"
- "Il a passé le plus clair de son temps à m'expliquer comment il a fait fortune. Ca me surprend toujours de découvrir combien les gens sont seuls, si loin de tout amour. Et pourtant, ils trouvent que leur vie est super-réussie."
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"Je n'aurais pas pu faire ça avant de vous connaître. Ce monde n'est pas pourri. C'est plus agréable que le journal télévisé."
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"Il disait encore que la Terre, vue de l'espace, semble paisible, qu'il comprenait mal que ses habitants puissent se massacrer entre eux."
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"Quand tu vas mourir, c'est curieux, c'est comme lorsque tu vas dans une nouvelle école. Tu es inquiet, mais tu veux savoir ce qui se passera."
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"Il est grand temps de cesser de tout mettre sur le dos du Gouvernement.
Il est temps également de réaliser que les écologistes sont en train de mettre le capitalisme au rang d'espèce en voie de disparition."
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- "Arrivera-t-on, dans ce pays, à faire disparaître la drogue pour toujours ?"
- "Si on n'y arrive pas, c'est le pays qu'on pourrait voir disparaître !"
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-"Je suis persuadée que je n'ai pas besoin de vous rappeler que, quelles que soient vos opinions politiques, vous devez les garder pour vous"
-"On peut garder quelque chose pour soi, dans ces pays-là (ex-URSS) ?!"
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- "Si ça continue, il faudra l'envoyer en pension. Là, on arrivera à le mater".
- "Ah non, Maman, c'est loin d'être la solution. Il a eu assez de bouleversements dans sa vie. Son grand-père meurt, ensuite son père décide de partir. Ca l'a profondément éprouvé. Ne lui en veux pas. Il a besoin d'amour. Il a besoin de notre affection, et non d'être en pension, loin de nous".
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Pourquoi la maladie et la mort

- Pourquoi est-ce que Dieu a fait ça (la maladie de Lee) ?
- Tu crois que c'est Dieu ?
- Oui, s'il existe
- Dis-moi, tu as déjà fait pousser des plantes ?
- Oui, une fois
- Est-ce que certaines ont poussé et vécu, alors que d'autres ont eu plus de mal et sont mortes ?
- Oui
- Eh bien, si les plantes pouvaient penser, pour elles, tu serais une sorte de dieu : tu leur as donné la vie, de l'eau, tu les as mises au soleil, mais tu n'en as fait mourir aucune, j'imagine.
- Non
- Eh bien, je crois que c'est pareil pour Dieu : il nous donne la vie, la terre, le soleil. Il ne veut que ce qui est bon pour nous. Mais il ne vit pas à notre place. Et il ne nous envoie pas la maladie et les catastrophes pour prouver quelque chose. Bobby, ce sont des choses qui arrivent. Ca fait partie de la vie. Et la vie n'est pas toujours facile.
- Si je suis parti, c'est parce que je ne voulais pas la voir mourir
- Je sais, petit, je sais !
- Vous voulez me ramener à la maison ?
- Oui, entendu
- Comment c'est, Jonathan ?
- Quoi ?
- Mourir !
- D'abord, on a peur. Ensuite, on se dit que ça n'arrivera pas. Et la colère remplace cette peur. Et on finit par accepter. Et enfin, on trouve la paix, une paix qu'on n'avait jamais éprouvée avant.

Ecoute, Adam; Je crois que le moment est venu de te faire une confession : cette roche, que je t'ai donnée, n'a absolument rien de magique. Ce n'est qu'un petit morceau de météorite que j'ai trouvé. Il n'a aucun pouvoir.
- Mais au base-ball, j'ai tout réussi, je n'ai pas raté un seul coup.
- C'est tout à fait vrai, mais cette pierre n'avait rien à y voir !
- Alors pourquoi vous disiez qu'elle était magique ?
- Oh, je n'en sais rien. Je voulais que tu aies confiance en toi. Tu sais, la magie est à l'intérieur de toi, mais il faut avoir confiance.
- Alors, la pierre ne sert à rien.
-Non, à rien.
- Au cas où je n'arriverais pas à avoir confiance en moi, promettez-moi de donner la lettre à Grand-Père.
- Promis, Adam !
("Les Routes du Paradis", épisode "Rencontres d'un type spécial")

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- La façon dont on parle n'est pas importante. L'important, c'est ce que l'on dit, et ce que l'on ressent, et la façon dont on traite les autres. Ton père ne se rendait absolument pas compte que tout ce qu'il disait n'était pas vrai. C'était mesquin et cruel. Est-ce que toi, tu parlerais de cette façon ?
- Non. Pourquoi est-ce qu'il ne m'a jamais aimé ? C'était mon père !
- Parce que ton père est très différent de toi. Il n'a pas l'amour dans le coeur. C'est triste, mais c'est comme ça. Il fait partie des gens qui sont remplis de colère et de haine. Je le plains vraiment, ton père. Il a eu un fils merveilleux. Il l'a ignoré.
- Moi, vous croyez que je suis merveilleux ?
- Et comment, je le crois !
- J'aimerais que vous soyez mon père !
- Moi aussi, tu sais !
("Les Routes du Paradis", épisode "Solitaire")

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- Faudrait qu'on ait davantage de gens comme Harni !
- Faudrait que la société accepte ceux que l'on as déjà !
- Oui, c'est vrai !
("Les Routes du Paradis", épisode "Solitaire")

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- Je comprends parfaitement que vous soyez en colère contre moi, mais votre fils a besoin de sa mère autant qu'il a besoin de son père.
- Je crois être meilleur juge que vous en ce qui concerne Larry.
- J'en doute. Je vous crois trop occupé à vous lamenter sur votre propre sort. Je vous en prie, regardez donc votre fils, qui reste dans son deuil, en espérant que cela vous rapprochera de votre femme.
- Mais c'est inutile
- Oh, ça, je sais, mais ça ne l'empêche pas d'avoir besoin d'elle, ça, vous le savez. Ne le privez pas de l'amour de sa mère !
- Si elle l'aimait, pourquoi l'a-t-elle quitté ?
- Arrêtez de vous voiler la face ! Vous utilisez votre fils pour faire du mal à votre femme ! C'est lui qui paie les pots cassés !
- Ah, j'adore mon fils ! C'est tout ce qui me reste.
- Mais vous n'êtes pas tout ce qu'il lui reste. Il a une mère aussi !
("Les Routes du Paradis", épisode "Solitaire")

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" Le problème des gens, c'est qu'ils ont des idées préconçues et qu'ils ne veulent pas en démordre"
("Les Routes du Paradis", épisode "L'étoile filante")

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"Souvenez-vous que le Père Noël existera toujours, car en chacun de nous sommeille un enfant"
("Les Routes du Paradis", "Rendez-nous le Père Noël !")

- Michael Landon : life, love and laughter, par Harry Flynn et Pamela Flynn. Préface de Cindy Landon

- I promise my Dad, par Cheryl Landon

- La petite maison dans la prairie : Walnut Grove, terre promise, par Patrick Loubatière

- A tribute to the young at heart : Michael Landon, par Jill C. Wheeler

- Anna et le Roi, par Margareth Landon et Michael Landon

- Sur les causes de la mort de Michael Landon, voir https://www.youtube.com/watch?v=tiqehnHhfc8&app=desktop

- Michael Landon, Forever, par Patrick Loubatière